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El Kharbga.
Il suffisait de peu pour être heureux.
Quelques trous dans le sable à même le sol. Des pierres blanches, des pierres noires. Et la partie pouvait commencer. Les spectateurs admiraient les prouesses des deux joueurs. Ils se mettaient à leur place, jouaient dans leurs têtes les coups les plus tordus.
Ils étaient passionnés et si simples.
Le temps passait. La journée était remplie d'histoires, leurs histoires, que nous conte cette carte de Lehnert & Landrock.
Il nous faut mesurer la distance de nos erreurs, du temps qui passe, de nos joies qui deviennent de plus en plus chères et inaccessibles.
Le bonheur est un chemin, non une destination.
C.D.
Pour inviter quelqu'un a jouer, on lui dit "هيا ننزلوها" (aller on y va), il comprend directement que c'est pour jouer la "kharbga". Il n'y a pas de position initiale pour les pions, chacun commence par mettre ses "pions" deux par deux a tour de rôle en laissant le milieu vide. Donc la stratégie commence dès le début. On peut prendre ou gagner le pion de l'adversaire en le mettant entre deux pions. Ça me rappelle des bons vieux souvenirs.
Hatem Samaali des pions blancs et noirs c'est utopique il s'agissait le plus souvent de noyaux de dattes de capsules de gazouzas voir simplement de crottes de chèvres.




L'hôtel Tunisia Palace
HOTEL TUNISIA PALACE.
Ce bâtiment a marqué les esprits, notamment celui de Si Rachid Mohand Mestiri, encore enfant :
« Que de souvenirs ! Je devais avoir 3 ou 4 ans, mes parents avaient réservés dans cet Hôtel… mais stupeur, débarquant de Maktar , j’ai été horrifié par la porte tambours… Je n’avais jamais vu pareil engin de « torture » . j’ai refusé de toute mes forces de me glisser entre les quatre ailes vitrées qui tournaient, j’ai hurlé si fort , que, la porte a été plié en deux , j’ai accepté , daigné, pénétrer ce lieu, le premier Palace que je découvrais…. » Si Rachid Mohand Mestiri
Ce fleuron de l’art nouveau à Tunis avait été démoli. Voici les réflexions de certains de nos membres :
« Le théâtre, le casino et le Tunisia Palace :
Inauguré en 1902, le complexe du théâtre allait modifier la vie des tunisois. L’ilôt théâtre, casino et palmarium, qui sont attenants et communicants ne transforment pas seulement l’avenue Jules Ferry mais aussi l’ancienne avenue de Carthage.
S’étalant sur 5000 m², le Complexe Municipal contenait un jardin d’hiver qui était qualifié de véritable serre princière. Ce complexe est complété par l’hôtel mitoyen du Palmarium : Tunisia Palace. » Sid Ahmed Ben Abdallah
« Ce qui est intéressant c’est l’harmonie architecturale de l’ensemble des bâtiments . Et pour cela , il serait intéressant de connaître les noms des architectes., et surtout saluer la main d’œuvre composée de français , italiens, maltais et tunisiens qui étaient de véritables artisans , sculpteurs, plâtriers , charpentiers , forgerons , menuisiers …. » Si Moncef Lemkecher
« C’est qu’il y avait a l’époque une vision globale et cohérente de ce que devait être le centre d’une ville où il fait bon vivre » Si Boubaker Ben Fraj
DACHRAOUI Chawki.
18 Juin 2017.





